Ca sent l'printemps et ses couplets
qu'a jamais trahi son secret
ça sent les champs verts et fleuris
quand on retrouve ses amis
ça sent le retour d'un ami
qu'était parti chercher l'oubli
d'une fille dont il était morgane
Ca sent les mômes pleins les trottoirs
qui jouent au foot les genoux en dang
et qui s'demandent sans croix ni croire
qu'est ce qui s'ront le prochain printemps
et ça sent les naissances par ci
et ça sent les mariages par là
et le bonheur c'lui qu'est parti
et l'autre bonheur c'lui qui r'viendra
Ca sent les nomades en fêtes
dans une usine désaffectée
qui font des rêves et qui s'projettent
dans l'plus merveilleux des étés
ça sent la bâche crade et pourrie
d'un pauvre chapiteau en fait
qui d'un dernier souffle refleurit
pour quelques lascars qui s'entêtent.
Et moi en cette saison entre hiver et été j'me souviens
ça fait déjà un an qu'tu m'as quitté.
Et j'crois qu'je vais avoir du mal à t'oublier.