Qu’il fasse beau qu’il fasse froid
Sous un méchant cagnard ou pas
Elles sont de longue au nombre de trois

A se raconter des histoires en bois

Une qui roundine l’autre qui roumègue
La dernière espincho parce qu’elle voit tout
Le mourre pégué toujours au fenestrou
Prête à te rouziguer, à te rendre cabourd

REFRAIN
Les langues de peilles, sont toutes les mêmes
Les langues de peilles plus elles roumèguent, plus on les aime
Les langues de peilles, n’ont pas leur pareil
Les langues de peilles, que Dieu les fasse éternelles
Elles roumèguent, mais on les aime, les langues de peilles…

Chez l’épicier ou chez le boulanger
Elles passent leur temps à t’escagasser
A te couper en deux quand t’as le dos tourné
Alors qu’il y a cinq minutes elles te poutounédjaient

Toujours à l’affût de la moindre rumeur
Perchées sur un balcon derrière un pot de fleur
A force de tchatcher avec leur grande maïsse
Elles vont te casser à la « Brice de Nice »

REFRAIN
Les langues de peilles, sont toutes les mêmes
Les langues de peilles plus elles roumèguent, plus on les aime
Les langues de peilles, n’ont pas leur pareil
Les langues de peilles, que Dieu les fasse éternelles
Elles roumèguent, mais on les aime, les langues de peilles…

Parlé : dis Denise, tu as su ce qu’il est arrivé au pauvre Loulou ?
--non
--hé bé il est mort !
--Saï que no ! Remarque, qué fainéantas que c’était cet homme, il avait un poil dans la main qui lui servait de canne !
--boudiou que tu es mauvaise langue !
--aquo raï il était cocu pécaïre, tellement il avait les cornes qu’y passait plus à la porte…
--comment tu le sais ?
--Saï que çà bouléguai tellement chez lui, de longue y avait un pétarel différent devant l’entrée…

REFRAIN
Les langues de peilles, sont toutes les mêmes
Les langues de peilles plus elles roumèguent, plus on les aime
Les langues de peilles, n’ont pas leur pareil
Les langues de peilles, que Dieu les fasse éternelles
Elles roumèguent, mais on les aime, les langues de peilles…

REFRAIN
Les langues de peilles, sont toutes les mêmes
Les langues de peilles plus elles roumèguent, plus on les aime
Les langues de peilles, n’ont pas leur pareil
Les langues de peilles, que Dieu les fasse éternelles
Elles roumèguent, mais on les aime, les langues de peilles…

Комментарии