Из альбома: Un vent de Bretagne

Lorsque j'étais enfant grand-père nous menait
Au bord de l'océan de la baie de Morlaix
Il affalait les voiles au pied du vieux château

Et là sous les étoiles saluait le taureau
Et nous passions des heures à écouter le chant
De plaintes et de douleur du monstre rugissant
A l'ombre de ses murs à la jeune espérance
J'ai rêvé de nature, d'amour et de souffrance
J'entendais sous la cale, monter de ces cachots
L'ordre d'un caporal, le cri d'un matelot

Mais c'est comme une corrida
Qui ne dit pas finir comme ça
Car le taureau n'est pas sauvage
Il est gardien de nos rivages
Mais c'est comme une trahison
Le temps lui donnera raison
Il a bien trop longtemps lutté
Contre la guerre et les marées
Et quand je vois les picadors
Planter des pieux dans son vieux corps
Le monstre ne se défend plus
Comme si sa cause était perdue
Il faut des hommes qui se lèvent
Pour arrêter la main du glaive
Avant que le toréador
Ne viennent lui donner la mort
Ah... ah....

Je vais courir encore en pays de Morlaix
A l'ombre de ce fort bouclier les anglais
Et partager la vie entre l'eau et le ciel
Aux portes d'un pays gardé de citadelles
Relever les murailles effritées par tant
Réchauffer ses entrailles couvertes par les vents
Et vous messieurs les grands n'oubliez surtout pas
Que des siècles durant son corps s'est dressé là
Devant l'envahisseur et pour que vos ancêtres
Puissent avoir le bonheur de vous voir enfin naître

Mais c'est comme une corrida
Qui ne dit pas finir comme ça
Car le taureau n'est pas sauvage
Il est gardien de nos rivages
Mais c'est comme une trahison
Le temps lui donnera raison
Il a bien trop longtemps lutté
Contre la guerre et les marées
Et quand je vois les picadors
Planter des pieux dans son vieux corps
Le monstre ne se défend plus
Comme si sa cause était perdue
Il faut des hommes qui se lèvent
Pour arrêter la main du glaive
Avant que le toréador
Ne viennent lui donner la mort
Ah... ah....

Je vais courir encore en pays de Morlaix
A l'ombre de ce fort bouclier les anglais
Remonter tous les âges portant la grande baie
En foulant les rivages de ses chemins de paix
Posé dans les mémoires ces quelques souvenances
Qui semaient l'histoire des rêveries d'enfance
Et vous messieurs les grands n'oubliez surtout pas
Que demain nos enfants ne vous pardonnerons pas
D'avoir laissé mourir ce géant qui se traîne
Qui soupire au milieu de l'arène


Mais c'est comme une corrida
Qui ne dit pas finir comme ça
Car le taureau n'est pas sauvage
Il est gardien de nos rivages
Mais c'est comme une trahison
Le temps lui donnera raison
Il a bien trop longtemps lutté
Contre la guerre et les marées
Et quand je vois les picadors
Planter des pieux dans son vieux corps
Le monstre ne se défend plus
Comme si sa cause était perdue
Il faut des hommes qui se lèvent
Pour arrêter la main du glaive
Avant que le toréador
Ne viennent lui donner la mort
Ah... ah....

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