De toutes les nuits par tous les vents,
j'ai vagabondé en causant, aux crapeaux aux lapins, aux serpents, j'ai ouvert ma bouche à tous les vents. Tandis qu'toi dans ton p'ti paradis de fer, de beton et d'argetn tu préfères, à tout ça quelques pauvres diamants. Pas d'mystère, d'la poudre aux yeux, évidemment.
Sur tous les radeaux, dans tous les rades, j'ai ramé dans une tornade, de plaisir de rencontre et d'embrassade, j'ai aussi connu des gens qui sont vraiment dans la panade.
Tandis qu'toi das ton p'ti paradis de merde, d'apparat et de parade tu préfères, dans ta pauvre vie bien fade, t'enfermer dans ton bureau avec une bonne citronnade
Par quelques matins et quelques nuits, combien de fois ai-je souris, aux etoiles, aux oiseaux et aux fourmis, de bas en haut, de haut en bas, j'ai parlé avec la vie.
Tandis qu'toi dans ton p'ti paradis fragile, de fumée et de ciel gris tu prefères, les p'tites balades près de ton logis, attendre en vain ta choupette et faire pipi.
Si par malheur on se rencontre que vais j'te dire "hé qu'est-ce tu racontes ?" et les yeux rivés sur ta montre, il s'ra déja l'heure d'aller vérfier tes comptes.
Tandis qu'moi ds ma petite vie sur terre, faîte de joie et de mystère je préfere, aller compter quelques verres et pas attendre d'en profiter 6 pieds sous terre. Et pas attendre d'en profiter 6 pieds sous terre !
(Merci à Gab pour cettes paroles)