Je jubile dans la vaste vague, mon corps incandescent te dénonce.
La lenteur, la lourde pesanteur...
Mes silences ravageurs m'appellent à me tenir,
à me tenir au sol,
pour mieux m'y envoler.
Mes silences m'appellent, non ce n'est pas une fuite, c'est un retour ...
C'est un retour d'aimer.
La vague m'accompagne de ses pleins, de ses vides, manger, manger, dormir, s'aimer, suinter, sentir,
que c'est bon,
que c'est sourd,
y a comme un parapluie qui s'ouvre dans ma tête, un parterre de mirage, un soupir de poète, tant de fois que je t'aime et que je me délecte dans l'odeur,
dans l'odeur du naufrage.
Ecoute la baleine,
Ecoute la danser.
Ecoute la baleine,
Ecoute la danser,
Entre les vagues ...
(Merci à Laure D. pour cettes paroles)