Из альбома: Charles Baudelaire: Les Fleurs du mal chantées par Léo Ferré
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu’un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu’un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !