Из альбома: Pas en vivant avec son chien

Je m'assieds sur un banc
Je lis Libé
Deux trois marlous passent

Et me traitent de pédé
De tarlouze ou de folle
Je m'en bats la guibolle,
Je lis.
Ce sont de petits bouts d'Harvey Keitel
Des fracas, mais pour eux la vie qu'est-elle ?
Des bleus, qu'il fasse gris, qu'il fasse noir
Et un quart d'heure de retard.
Moi, la chance me souriait telles
Les étoiles au-dessus des hôtels
Mais eux qu'ont-ils ?
Un comptoir, un trottoir
Dans la ville du Rouge et Noir.
Tous réveillés sur le coup de midi
Tu m'étonnes qu'on leur fasse pas de roses à crédit
D'ailleurs pour qui sonne le glas
Des peaux noires appelées kebla ?
Avec de gros capuchons faut bien se loger
Mais n'est pas prophète qui fuit
Et moi de lui dire si Allah n'est pas obligé
Qu'il garde ça pour lui.
Je promène dans ma tête en rang d'oignons
Des idées rouges comme une opinion
Qui me disent s'il y a des senteurs,
Des fleurs d'oranger
Y a plus Camus, il reste l'Etranger.

(Refrain)
Qui n'a pas sa place au paradis ?
Qui n'a pas sa place assis ?
Qui n'a pas sa place en aura une ici.
(bis)

Y a un barbier qui n'est pas de Séville
Dix Petits Nègres et Léon l'Africain
Que des pommes d'Adam
Où sont passées les filles ?
...ça craint !
Et je t'affranchis, la chose est souple
On accueille encore des chirés
Mais pas de couples
Que des miettes, que des lambeaux
Que des gens qui vivent en mille morceaux.
Bien sûr y a du bouquin
Mais pas autant que de bouchers marocains
Qui sont ici à la littérature
Ce que le cuir est à la ceinture.

(Refrain)

Ici Toulouse c'est pas le paradis
Est-ce que t'as pas vu l'incendie ?
Moi y a longtemps que j'ai quitté tous ces bandits
Mais je sais où j'ai grandi

(Refrain)(bis)

(Merci à iziame pour cettes paroles)

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