Из альбома: Rentrer au port
Toutes ces chansons commencent sur un trottoir.
A ne pas vouloir y croire quand t'as tout dit tout entendu et qu'tu l'as dans l'cul.
Les mains dans les poches tu lèves la tête. Y'a tout qui cloche. Tu serres le point mais l'autre est déjà loin.
Tu m'as vu hurler, tu m'as vu me battre.
Tu m'as vu défriché, déchiré, construire pour tout détruire.
Tu m'as vu m'abattre pour relever.
Tu m'as vu me débattre pour pas m'effacer.
Tu m'as vu dans mon trou dans ma guerre.
Tu as vu ce sang partout. Sous les coutures tu as vu toutes les blessures, le k.o d'une nature, la crasse et les ordures.
Mais oui madame, je monte sur scène depuis 2000 ans.
J'y crache des balles, j'y crache des mots comme un trou de balle de tout mon égaux.
Je n'ai que des armes au bout de mes peines que des crimes dans ma rengaine.
Je voudrai bien vivre quelque chose de beau mais j'ai comme un couteau planté dans l'dos.
Mais oui chère âme ma main n'est pas la mienne, quand elle court sur ta peau c'est celle d'un troupeau de hyènes qui n'ont que la peau sur les os.
Tu m'as vu rire, tu m'as vu ne pas mourir, piétiner l'adversité.
Tu m'as vu ne jamais m'arrêter.
Tu m'as m'écarteler, jongler, mentir la vérité.
Tu m'as vu dans ma peinture sans culture.
Tu m'as vu danser sur ma sépulture.
Tu m'as vu dans ma peine dans mon frein. Tu m'as vu sans gêne et sans peur de rien.
Tu as mes forces me quitter, tu les a vu revenir sans pitié.
Mais rien ne s'efface alors madame se lasse.
Elle pèse le poids de ses cadeaux.
Alors que toi tes mains dégueulasses ne contiennent que des fardeaux.
Et enfin ce qui lui plaisait l'agace et elle ferme le rideau.
Les murs se lèvent elle manque de place.
Tu n'as plus de couleur. D
ans le tableau il reste une femme mais suis-je un homme ? Me reste t-il assez de peau pour que les chiens ne rongent pas mes os.
Tu m'as vu hurler, tu m'as vu me battre.
Tu m'as vu défriché, déchiré, construire pour tout détruire.
Tu m'as vu m'abattre pour relever.
Tu m'as vu me débattre pour pas m'effacer.
Tu m'as vu dans mon trou dans ma guerre.
Tu as vu ce sang partout. Sous les coutures tu as vu toutes les blessures, le k.o d'une nature, la crasse et les ordures.
Tu m'as vu...tu m'as vu.
Tu m'as vu rire, ne pas mourir, piétiner l'adversité.
Tu m'as vu ne jamais m'arrêter.
Tu m'as m'écarteler, jongler, mentir la vérité.
Tu m'as vu dans ma peinture sans culture.
Tu m'as vu danser sur ma sépulture.
Tu m'as vu dans ma peine dans mon frein.
Tu m'as vu sans gêne et sans peur de rien.
Tu m'as vu...tu m'aveugle....tu m'as eu.
(Merci à Camille pour cettes paroles)