Из альбома: Lumières & trahisons
Quand la chair à la neige s'unit
pas d'anneau d'or comme à Venise :
un uniforme perlé de larmes
que la brume insidieuse délave...
Un pur sang rebelle au galop,
l'entraîne dans une course incertaine.
Un flocon de neige de trop,
une rumeur lointaine d'avalanche...
Pour lui
nul rire
mais l'attente.
Pour lui
nul chant
mais le vide.
Pour lui
nulle vie
mais l'attente
et le vide
et le manque.
La vie n'a pas l'élégance
de lui pardonner ses errances.
Seule la mort aura l'indulgence,
un certain matin de Décembre...
Pour lui
nul chant
mais le vide.
Pour lui
nulle vie :
le néant.
Pour lui
plus rien
mais le vide,
quelques cendres en Décembre...
Décembre.
Au fond d'une cuillère,
le reflet
de son univers
s'est inversé.
Sept dents de lait, sept perles noires,
d'un bois ébène, d'un blanc ivoire :
les jours, les nuits de la semaine,
égrènent un chapelet de prières...
Pour lui
nul chant
mais le vide.
Pour lui
nulle vie
quelques cendres.
Pour lui
plus rien
mais le vide
de Décembre.
Pour lui
nul chant
mais le vide.
Pour lui
nulle vie
quelques cendres.
Pour lui
plus rien
mais le vide
de Décembre.
Et toutes ces merveilles cachées en toi
que je n'ai pas su te faire voir.
Et toutes ces beautés au fond de toi
que tu n'as jamais voulu voir.
Pour lui
nul chant
mais le vide.
Pour lui
nulle vie
quelques cendres.
Pour lui
plus rien
pour moi c'est Décembre
l'éternel Décembre.
(Merci à Mu James pour cettes paroles)