Je tourne toujours, je tourne autour
Du monde, de l'air, endroits, travers
Je tourne d'amour, la tête en vrac
Je tourne toujours, et patatraque
Je le trouve beau, puis le maudit
Et suis de toutes ses folies
Injuste souvent il m'a bénie
Je n'y comprends rien mais je vis
J'ai fondu devant ses montagnes,
Et son soleil
Ses glaces bleutées qui tombent et pleurent
Et s'ensommeillent
Ses vides champs qui fleurent effleurent
Mes pieds nus
Je m'y sens bien à chaque recoin
Même perdu
Il se mutile devant témoins
Sans carapace
Mais j'aime tant le moins que le mieux
Dans son espace
Sauté du ciel, Rafté les eaux
Brulé chaque once de ma peau
Sur les pentes couleur de miel
Dans des mines privées d'arc-en-ciel
Le moindre rêve accompli
Chaque soif de grandeur assouvie
J'en découvre un plus mystérieux
Intarissable et merveilleux
Refrain
Il est ma drogue et mon espace
Complexe de fourmi sans vraie place
Sa maison est un océan
Ses sommets des îlots à gens
Une construction un peu bancale
Qui tient le coup tant bien que mal
Moi j'ai envie d'en faire le tour
Pour mieux aimer, tourner toujours