Plus la force de crier, j’ai même mis un genou à terre
Quand j’reçois de sales nouvelles, j’parle même plus j’secoue la tête
Wesh les frères, stoppez la taule, ces allers-r'tours depuis seize piges
Faut la vie qu’nos mères nous donnent, faut les rendre fières car elles
s'épuisent
Quand j’rêvais du succès, j’pensais franch’ment qu’c'était plus beau
Paraît qu’j'étais un mec en or même si dans c’temps j'étais plus pauvre
L’amitié coûte-t-elle si cher? J’sais pas, j’sais plus
J’ai perdu tous mes r’pères vu qu’même les lâches m'éduquent
Pour mes gars braves comme ce cher M’baye, ma mère s’rappelle de c’que t’as
ais-f
Pour mon frère, c’est rien pour toi, pour être un homme, suffit d’un geste
Mais l’quartier faut délaisser, on peut plus traîner comme avant
Ça fait même pas d’argent, t’es dans les ténèbres dans la blanche
Pour la réput' j’pouvais mourir, babtou fou qu’aimait souffrir
J’cherchais personne car on me trouvait. J’restais fier même éprouvé
Pardonne-moi maman pour toutes mes plaies qu’t’as soignées
Les larmes que t’as versées n’ont jamais cessé de m’assoiffer
Mes peines s'éloignaient pas d’moi, même si j’pleurais, même si j’criais
Mes souvenirs me font du mal, quand mes larmes coulent j’peux qu’essuyer
Le passé m’obsède, j’ai fait que trop d’peine, ma vie m’a changée,
pourtant j’avance sans haine
J’ai tenté d’changer d’coeur, ooohooh
Pour ma cousine que j’ai r’vue complèt'ment détruite à l’héro'
J’sais pas où t’es à l’heure qu’il est, j’peux même pas dire où tu rôdes
Sûrement dans cette caravane sale, maudit et calme
J’aurais cané ce camé qui t’servait d’amant car il t’frappait
Vous vous faites du mal mais pour la came vous n’vous quittez pas
J’t’ai vu gratter tes veines, au fond ça m’bousillait grave
Grand frère, j’te respecte d’avoir pu r’tourner au village
Cette ville en toc vend des mirages qui peuvent te blanchir du cirage
T’es nerveux, c’est inné, t’as un coeur pur, j’le sais
Mais pourquoi tous ces conflits? On sait qu’il suffit d’s’aimer
T'étais violent mais tu m’aimais, j’ai pas d’rancune tu m’as formé
Maska n’a jamais peur des coups, si tu m’crois pas, vas t’informer
Mama, t’es partie d’la maison, j’te comprendrai toujours
J’te trouverai mille excuses, j’sais bien tout c’que t’as fait pour nous
Mes enfants, si j’suis loin d’vous, n’oubliez pas qu’on a l’même sang
Prenez soin d’votr' maman, j’me sens redevable, c’est incessant
Mes peines s'éloignaient pas d’moi, même si j’pleurais, même si j’criais
Mes souvenirs me font du mal, quand mes larmes coulent j’peux qu’essuyer
Le passé m’obsède, j’ai fait que trop d’peine, ma vie m’a changée,
pourtant j’avance sans haine
J’ai tenté d’changer d’coeur, ooohooh
Natacha, t'étais ma grande amie quand j'étais tout petit
Pourquoi ton père t’a tué? Ça, j’l’ai toujours pas compris
Mamie, le pilier d’la famille, plus rien n’est pareil
Sans cette femme forte, j’suis un homme faible, désarmé dans l’arène
Une pensée pour Shakamouss, t’es mort le jour où mon fils est né
Depuis j’attends avant d’sourire qu’une nouvelle vienne pas m’attrister
Fatima alcoolisée, au quartier toute la journée
Tu rigolais, tu pleurais, sans un sou, ton coeur s’ouvrait
A n’importe qui… y compris tes assassins !
Ces hommes, ces chiens, ces lâches qui t’ont tabassée à vingt
Ça a transformé 9-PC de voir David partir
Injustement, j’suis juste témoin du mal quand l’quartier chavire
Ceux qu’on aime sont en nous, quand ils partent, ça rend fou
Aidez-moi, ret’nez-moi ! J’suis faible et j’pars en couilles !
Quand l’diable, vêtu d’une robe, t’enlèv'ra ton pote
Tu comprendras qu’une belle femme peut faire du mal avec ses formes
Manger l’cerveau avec ça ch**, l’image est gore
Mais tell’ment vraie, j’f’rai plus d’efforts pour mettre mes potes face à leurs
torts
J’ai d’jà les miens qui rangent mon corps, mes peines perdues s’contentent
De s’balader dans ma te-tê, elles doivent sortir pour ça qu’on chante
Mes peines s'éloignaient pas d’moi, même si j’pleurais, même si j’criais
Mes souvenirs me font du mal, quand mes larmes coulent j’peux qu’essuyer
Le passé m’obsède, j’ai fait que trop d’peine, ma vie m’a changée,
pourtant j’avance sans haine
J’ai tenté d’changer d’coeur, ooohooh