Arnaud SCHUSTER
Un vent de Siberie souffle sur la Boheme,
Les femmes sont en colere aux portes des moulins
Des bords de la Volga au delta du Niemen
Le temps s'est ecoule, il a passe pour rien
Puisqu'aucun dieu du ciel ne s'interesse a nous
Lenine releve-toi, ils sont devenus fous
Toi Vladimir Illitch t'as raison tu rigoles,
Toi qui a voyage dans un wagon plombe
Quand tu vois le Saint-Pere ton cousin de Pologne
Benir tous ses fideles dans son auto blindee
Toi Vladimir Illitch au soleil d'outre-tombe
Combien d'annees faut-il pour gagner quatre sous
Quand on connait le prix qu'on met dans une bombe
Lenine releve-toi, ils sont devenus fous
Ou sont passes les chemins de l'espoir
Dans quelle nuit, au fond de quel brouillard
Rien n'a change, les damnes de la terre
N'ont pas trouve la sortie de l'enfer
Toi, Vladimir Illitch est-ce qu'au moins tu
frissonnes
En voyant les tiroirs de la bureaucracie
Remplis de tous ces noms de gens qu'on
emprisonne
Ou qu'on envoie mourir, aux confins du pays
Toi Vladimir Illitch si tu es le prophete,
Viens nous parler encore en plein de Moscou
Et repands la nouvelle a travers la planete
Amis du genre humain, ils sont devenus fous
Ou sont passes les chemins de l'espoir
Dans quelle nuit, au fond de quel brouillard
Rien n'a change, les damnes de la terre
N'ont pas trouve la sortie de l'enfer

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