oui je l'ai vu
souvent, au loin, en faux
et je l'ai vu

en toc, en trop
je l'ai vu, tu sais
je l'ai approche
mais jamais, jamais
je ne l'avais touche

j'ai ouvert ma porte
et j'ai balaye
j'ai joue les femmes fortes
pour les coeurs brises
j'ai tendu les bras, attendu, pleure
mais jamais, jamais il n'etait rentre

le bonheur, le bonheur
comme un p'tit etre qui colore le coeur
le bonheur, le bonheur
pourvu qu'il se plaise dans ma demeure

oui, il prend ses aises
et il s'agrandit
il a toujours faim
il se leve la nuit
il a faim de toi
il a faim de vie
mais quand il est la
j'ai peur qu'il s'enfuie

je le laisse sortir
mais pas s'en aller
je le laisse courir
qu'il fasse des bebes
des petits bonheurs
ou des grandes idees
qui chatouillent la tete
des vies abimees

quand tu ris
je crois en lui
et les chagrins
meurent dans la nuit

le bonheur, le bonheur
comme un p'tit etre qui colore le coeur
le bonheur, le bonheur
pourvu qu'il se plaise dans ma demeure

(Merci à Severine Horn pour cettes paroles)

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