C'est pas vous madame,
Pas vous qui m'étouffez
De votre jolie foudre,
De vos anges parfums.
C'est pas vous madame.
C'est juste mon âme,
Mon âme qui ne respire pas.
C'est pas vous madame,
Qui m'avez emballé,
Qui m'avez arraché,
Moi qu'on n'arrache pas.
C'est pas vous madame.
C'est la pente qui s'aggrave,
Celle en dessous de moi.
C'est pas vos lèvres [Echo]
C'est pas votre âge [Echo]
C'est pas votre grâce, douce, velours
Pas votre humour qui me décourage.
C'est mes matins qui crèvent
De caresser l'ennui.
[Refrain]
Tout s'est barré, même l'envie,
Depuis que je me sens vague poussière.
Moi je flotte à l'infini.
Paraît même que je suis
Folie quelque part !
C'est pas vous madame,
Pas vous qui me glaçez,
De vos boules à facettes sur vos ongles carrés
C'est pas vous madame.
C'est juste mon âme,
Mon âme qui meurt de froid.
C'est pas vos lèvres, qui parlent trop.
Elles, qui prennent le soin de m'embrasser.
C'est pas vos mains, devenues des pelles
A force de m'avoir ramassé.
Non ! C'est pas ça, Madame !
C'est mes matins qui craignent
D'être inaptes à aimer.
[Refrain]
Non ! C'est pas vous madame !
C'est Flore qui a compté.
Flore, pas raisonnable, Flore
Qui m'a remplacé,
Qui est très heureuse, sûrement !
Qui (ne) perd plus son temps.
Flore, qu'on me dit d'oublier,
Qu'on me dit d'oublier,
Qu'on me dit d'ou
didou, didou
didou
Mais non, Madame !
Je sais que votre cur n'est pas un jouet.
D'ailleurs, mes matins saignent de toute ma lâcheté.
[Refrain]
(Merci à Romain pour cettes paroles)