Au soleil d'un mystère je déroule mes voiles et je brave les temps 
et je suis ce décor et je suis ce repère 
que caressent les vents 
										
et j'écoute les dires et j'adresse un sourire à ces mots que j'entends 
à celui qui m'achète, à celui qui me vend
Au recoin de mes routes quant raisonnent les doutes et que rien n’a changé
Fatiguée d’être belle et injuste et cruelle et jamais bien nommée
Il parait que les livres ont un brin de mémoire, alors si tu savais 
ce que dit mon histoire, toi qui me connais
Pour le chant de ma langue et le nom de mes arbres et l'amour de mes gens
ceux qui m'ont tant semée ceux gravés dans le marbre qui ont donné leur sang
Tous ceux qui m'ont offert de l'amour et ces frères qui m'étaient étrangers 
ceux que j'ai reconnus dès qu'ils sont arrivés 
ma quale hè chì sà 
Pour dissiper les doutes s'il y avait un ciel s'il y avait un chant
Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant 
qui dirait sur les toits dans les rues sur les routes le visage du bonheur que j'écris aux printemps
Pour dissiper les doutes s'il y avait un frère s'il y avait un chant
une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant 
qui dirait sur les toits combien je ne suis pas celle qui te convient et celle que tu crois
j'ai changé de couronne j'ai changé de drapeau dans ma vie tant de fois
en ont-ils une terre, des amours 
des enfants ceux qui parlent de moi 
Savent-ils d'où je viens, savent-ils où je vais et qu'auraient-ils donc fait
Qui je fus qui je suis, mon ami le sais-tu 
Mais ce qui ne tue pas, rend plus fort et hardi, la douleur m'a appris
c'est à dos que je porte une étoile une peine un silence un défi
Mais au seuil de ma porte, moi j'en fais une aubaine moi j'en fais un cadeau,
Que l'amour nous emporte/ toujours plus haut 
Pour dissiper les doutes …
Si tu veux mon portrait, c’est souvent vu du ciel que tu vas me croiser
En format d’aquarelle, au parfum d’immortelle et sur papier glacé
Si tu veux me trouver c’est sur les faits divers que mon nom est cité
C’est ainsi qu’à la une, dignement je me tais 
Pour dissiper les doutes …
Si tu cherches mon âme, c’est d’Afrique et d’orient qu’est tissé mon pays
Si je porte la flamme, nos racines en marchant, tout ceux qui nous relis
A ceux qui sont partis que je n’ai convaincu
Que je veux retrouver, que je n’ai convaincu et que je veux retrouver
Ceux qui m’ont traversé en cherchant un soleil et qui m’ont tant donné
Tous ceux qui m’ont offert de l’amour et ces frères qui m’étaient étrangers
Ceux qui m’ont traversé en cherchant un soleil et qui m’ont tant donné
Ceux que j’ai reconnu et que j’ai adoptés
Pour dissiper les doutes ….
(Merci à Luc pour cettes paroles)