7 h 30, le réveil sonne
Commence une nouvelle journée folle
Ouvre grand tes yeux, retombe sur tes pieds

Faut que tu te lèves, faut que t'ailles travailler
Mais dans ton lit si doux, si chaud
Tout est plus simple et bien plus beau
Qu'après y avoir un peu pensé
Tu restes couché
8 h 00 tapant, le téléphone
Cé le bon vieux boss qui sacre et grogne
Extrême urgence sur un dossier
Faut que tu te rases, faut que t'ailles t'habiller
Dehors y vente, y mouille à ciaux
Y'a trois pieds de neige sur ton auto
Après y avoir mûrement songé
Tu restes couché

Té paresseux
Cé pas de ta faute
T'aime mieux t'asseoir sur tes lauriers que fatiguer parmi les autres
Té paresseux
Mais té heureux
Et c'est ce qui compte

Puis vient 9 h 00, puis vient midi
Et ainsi de suite, s'envole la vie
Ton linge s'empile, tes plantes se meurent, la poussière tombe à en faire peur
Faudrait que t'ailles sortir les poubelles
Faudrait que t'ailles tuer les coquerelles
Après avoir analysé
Tu restes couché
Tu restes couché

Finalement, arrive le soir et avec lui tout devient noir
S'installe la lune, le ciel se brûle
Au loin, on voit des météores
S'allument les ponts et les boulevards
Commence la tournée des bars
Sortent les voyous, les bons à rien, les mal élevés
Beh! là, j'pense
Cé le temps de se lever

(Merci à André Joly pour cettes paroles)

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