Le vieil homme près de chez moi
vit seul avec son chat
dans un appartement
bien trop vide et trop grand
il regarde la vie
bien souvent, il s’ennuie
mais sourit tendrement
il m’arrête dans la rue
pour me parler de tout
de la pluie, du beau temps
des hommes et leurs remous
et comme à un ami
vous savez, il me dit
j’étais jeune moi aussi
et je dansais
avec toutes les filles
je savais les cueillir
comme on cueille des jonquilles
je les faisais tourner
a en perdre la tête
et je faisais la fête
le vieil homme près de chez moi
se lève tôt chaque matin
il sort pour son journal
dans un café du coin
il regarde les nouvelles
et qu’elles soient laides ou belles
il s’achète une loto
il m’arrête dans la rue
pour me dire qu’il a vu
a la télé, un soir
un chanteur s’émouvoir
et comme à un ami
vous savez, il me dit
je chantais moi aussi
de folles chansons
qui vous parlaient d’amour
j’étais jeune, j’étais libre
j’étais un troubadour
de rimbaud à verlaine
entre deux vieux poèmes
je vivais la bohème
le vieil homme près de chez moi
ce matin n’était plus là
il paraît que dans la nuit
un malaise l’a surprit
et sans même faire un bruit
du coup, il est parti
il ne reste que son chat
quand je marche dans la rue
je pense souvent à lui
et bien qu’il n’y soit plus
a chaque fois, je revis
comme dans un souvenir
cette voix qui me dit
j’étais jeune moi aussi
et je dansais
avec toutes les filles
je savais les cueillir
comme on cueille des jonquilles
je les faisais tourner
a en perdre la tête
et je faisais la fête
et je chantais
de folles chansons d’amour
j’étais jeune, j’étais libre
j’étais un troubadour
de rimbaud à verlaine
entre deux vieux poèmes
je vivais la bohème
le vieil homme près de chez moi
(Merci à Dandan pour cettes paroles)