je revois ces nuits au long cours où le regard troublant
nous nous disions notre amour sur nos corps impatients
ça me revient souvent
maintenant je pense à ces jours, où d'un air hésitant
tu réclamais des toujours j'en demandais autant
ça me revient souvent
quand prendrons nous donc le temps de voir où ça nous mène
d'oublier si souvent comme l'on s'aime
auront nous donc le temps que nos curs réapprennent
les doux désirs d'avant que l'on se tienne
reverrons nous le temps des airs érogènes
le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes
on se faisait encore la cour tout en se possédant
nos corps fuyaient le grand jour dévoilés lentement
ça me revient souvent
on avait si peur que l'amour ne s'éteigne doucement
qu'on se faisait troubadours du moindre sentiment
ça me revient souvent
quand prendrons nous donc le temps de voir où ça nous mène
d'oublier si souvent comme l'on s'aime
auront nous dont le temps que nos curs réapprennent
les doux désirs d'avant que l'on se tienne
reverrons nous le temps des airs érogènes
le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes
où sont donc les regards
légendaires quais de gare
de ces débuts d'histoire
quand prendrons nous donc le temps de voir où ça nous mène
d'oublier si souvent, comme l'on s'aime
auront nous dont le temps que nos curs réapprennent
les doux désirs d'avant que l'on se tienne
reverrons nous le temps des airs érogènes
le feu ressuscitant de ces pudeurs
avons nous perdu l'innocence, le désir, l'enfance
doit-on faire oubli d' allégeance aux légitimes violences
ça me revient, souvent
quand prendrons nous donc le temps de voir où ça nous mène
d'oublier si souvent, comme l'on s'aime
auront nous donc le temps que nos curs réapprennent
les doux désirs d'avant que l'on se tienne
reverrons nous le temps des airs érogènes
le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes
quand prendrons nous donc le temps de voir où ça nous mène
d'oublier si souvent, comme l'on s'aime
auront nous donc le temps que nos curs réapprennent
les doux désirs d'avant que l'on se tienne
reverrons nous le temps des airs érogènes
le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes
(Merci à Till pour cettes paroles)