Из альбома: Chrysalide

Pour les jours silencieux,
où j'écoute tomber la pluie,
Et les matins frileux

qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces différences
qui créent l'indifférence, depuis,
Pour les heures passées
à regarder tourner l'ennui.
Et les trésors cachés
qu'on enterre à jamais sans vie,
Pour tous les souvenirs
qui 's'ennuient à mourir, et puis,

Plus je pense à toi et plus encore je m'aperçois
Que le temps qui passe
ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi,je meurs de toi,
Et je m'aperçois
que tu manques à l'espace.

Pour cacher mes erreurs
que je commets par cœur, et si,
Au profit du bonheur,
j'échangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent,
comme des récompenses enfuies,
Quand le bleu des nuances
devient gris de souffrance, aussi.

Pour les soleils violets
que tu dissimulais meurtrie,
Et les rires empruntés
qui te raccrochaient à la vie.

Plus je pense à toi et plus encore je m'aperçois
Que le temps qui passe
ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m'aperçois
que tu manques à l'espace.

Laisse-moi respirer,
juste une heure encore,
Cette fleur fanée,
puisque la mort a pris
tout l'amour d'une vie

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