Из альбома: Variations fantômes
Dans la ruelle, la nuit m'appelle
Et je réponds par cette chanson pathétique
Et la lumière de la chandelle
sur le mur de brique a quelque chose de soviétique
Je plante l'aiguille dans le vinyle
pour m'étourdir je fixe le tourne-disque et la musique
Comme la ruelle, plus je suis triste, plus je la trouve belle
Alléliua (...)les soirs perdus, les lèvres fendues
le désir au bout des doigts
Le stéréo crache des mots
sur mon visage j'ai des images sur ma peau
et les violons me tournent autour comme des vautours
Dans le désert de mon salon
je monte le son jusqu'au étoiles
les décibels martèlent mon coeur de chacal
je ne sais pas si c'est normal, mais quand ça fait mal, ça me fait du bien
Alléliua (...) les soirs perdus, les lèvres fendues
le désir au bout des doigts
Philippe B:
Chanson pathétique: «C'est la première que j'ai faite, à partir de la Symphonie #6 (La pathétique) de Tchaïkovsky. La définition originelle de pathétique m'inspirait aussi, c'est-à-dire «ce qui émeut par sa profonde tristesse». Une chanson que je résume par cette question: pourquoi se vautrer dans la musique triste quand on est triste?»
(Merci à Pierre Luc Trépanier pour cettes paroles)