Из альбома: La Ville, ainsi soit-il
D\'accord j\'n\'ai rien à dire
Et tu vois je n\'dis rien
T\'oses pas me faire souffrir
C\'est mon pain quotidien
Tu prends la clé des champs
Et la clé des adieux
Allez fiche moi le camp
Tu le paieras tant mieux
Tu m\'as déjà tout pris
Mes désirs mes tourments
Et mes rêves aussi
Qui m\'détestent à présent
J\'essaierais bien de frimer
Devine un peu pourquoi ?
J\'hésite entre t\'cogner
Ou m\'arracher les doigts
Mais où vas-tu
Où vas-tu ce soir ?
Qui vois-tu ?
Qui t\'éloigne de moi ?
Reconnais, reconnais que tu pars
Avec cet air de m\'en vouloir
Et de sale gosse débraillée
Reconnais, reconnais que tu pars
Avec ton air de m\'en vouloir
Et tes grands yeux qui\'m\'font rêver
Pendant que tu t\'en vas
Sur la pointe des pieds
Tu emmènes avec toi
Mes dernières années
Vieillir c\'est bon pour ceux
Qui n\'ont rien d\'autre à faire
C\'est pour les amoureux
Qui mordent la poussière
Mais où vas-tu
Où vas-tu ce soir ?
Qui vois-tu ?
Qui t\'éloigne de moi ?
Reconnais, reconnais que tu pars
Avec cet air de m\'en vouloir
Et de sale gosse débraillée
Reconnais, reconnais que tu pars
Avec ton air de m\'en vouloir
Et tes grands yeux qui\'m\'font rêver
Hier encore tu m\'aimais
Hier c\'était comme avant
Hier encore nos baisers
Faisaient rire le printemps
Si l\'on dormait la nuit
C\'était bras dans les bras
Tous les jours de la vie
Devaient être comme ça
Je buvais sur ta peau
Mon bonheur ta folie
On s\'faisait pas de cadeaux
Châpitre jalousie
C\'est trop tard maintenant
La malchance appartient
A ces pauvres amants
Dont on n\'attend plus rien
Mais où vas-tu
Où vas-tu ce soir ?
Qui vois-tu ?
Qui t\'éloigne de moi ?
Reconnais, reconnais que tu pars
Avec cet air de m\'en vouloir
Et de sale gosse débraillée
Reconnais, reconnais que tu pars
Avec ton air de m\'en vouloir
Et tes grands yeux qui\'m\'font rêver