C’est sourd, c’est lourd, comme un mot d’amour,
C’est sourd, c’est lourd, c’est un nouveau jour,
La piste se dégage pour laisser sans ombrage,
Une p’tite chanteuse un peu peureuse,
Un pt’tit violon qui fait l’dos rond,
C’est la pluie qui danse comme ça,
Un peu de peur, un peu d’bonheur,
La joie et puis la ranc ur,
Le cirque des gens qui pleurent…
Et c’est un peu comme s’il neigeait à Montélimar,
Si le vent nous balayait le tout Paris,
Et que chantent les guitares, et que sonnent les violons,
Que de Strasbourg à Lyon, on fasse scintiller nos noms…
C’est sourd, c’est lourd, c’est un trait d’humour,
C’est sourd, c’est lourd, c’est un nouveau jour,
Le ciel se dégage pour laisser sans ombrage
Un p’tit clown qui fait l’charmeur,
Une p’tite guitare qui fait pas peur,
C’est la pluie qui chante comme ça,
On bombe le torse, on s’fait chaleur,
On s’fait rois et puis acteurs,
Le cirque des gens qui pleurent…
Et c’est un peu comme s’il neigeait à Montélimar,
Si le vent nous balayait le tout Paris,
Et que chantent les guitares, et que sonnent les violons,
Que de Strasbourg à Lyon, on fasse scintiller nos noms…
C’est sourd, c’est lourd, comme un rêve d’amour,
C’est sourd, c’est lourd, c’est un nouveau jour,
Le ciel éclaire enfin avec force, avec rage,
Une p’tite danseuse qui fait la moue,
Un p’tit jongleur pas trop voleur,
C’est la pluie qui joue comme ça,
Un coup j’te grise, un coup l’trépas,
C’est le sang puis la moiteur,
Le cirque des gens qui pleurent…
Et c’est un peu comme s’il neigeait à Montélimar,
Si le vent nous balayait le tout Paris,
Et que chantent les guitares, et que sonnent les violons,
Que de Strasbourg à Lyon, on fasse scintiller nos noms…
Texte et musique Alexandre George juin & juillet 2000 à Célia

Комментарии