Из альбома: Les Machines absurdes
Il pousse autour de ma fenêtre
Une maison vide où tu vivais avant
Et
Où je me perd tout autant peut-être
Que ma mémoire et sans quelqu'un dedans.
Le jour se meurt
Mais le soleil m'enivre.
J'ai le vent dans les yeux
Qui me parle de toi.
La tombée des heures
Où suffisait, pour vivre,
De te sourire un peu
S'en est revenue chez moi...
Il tourne autour de ma fenêtre
Une rue qui marche sous le pas des gens
Et
D'ou l'on s'éloigne jusqu'à disparaître.
T'en vas tu mieux d'être si loin devant ?
Le jour se meurt
Mais le soleil m'enivre.
J'ai le vent dans les yeux
Qui me parle de toi.
La tombée des heures
Où suffisait, pour vivre,
De te sourire un peu
S'en est revenue chez moi...
Et, tout au bord de ma fenêtre,
Et ses reflets pour mieux se voir dedans,
Moi,
J'ai le regard à rien laisser paraître,
Comme un miroir et sans quelqu'un devant.
Le jour se meurt
Mais le soleil m'enivre.
J'ai le vent dans les yeux
Qui me parle de toi.
La tombée des heures
Où suffisait, pour vivre,
De te sourire un peu
S'en est revenue chez moi...