Из альбома: Combats ordinaires
Un bout de tapis,un canapé là
J'avais pas de lit,y'avait pas de draps
Squatter pour les nuits,l'incruste aux repas,
J'avais des amis,mais pas de toit.
On crevait d'envie les yeux grands comme ça,
Berlines et lady,thunes et gros contrats,
Géant l'appétit, petit l'agenda,
On en rêvait, on savait pas.
Je t'échange de l'or
Contre un peu de ces temps-là.
Tous les coffres-forts,
Les honneurs et les carats,
Mes clés, mes remords,
Je les donne à qui voudra
Contre un peu de ces temps-là.
On partageait tout,nous qui n'avions pas
Les rires et les filles au goût de vodka,
Et notre devise "qui vivra verra".
J'ai tout vécu,et puis tu vois.
Les victoires qui deviennent devoir,
Les dollars et la gloire qui séparent,
Des milliers de juges, autant de regards,
Je savais pas,j'y croyais pas.
Je t'échange de l'or
Contre un peu de ces temps-là.
Tous les coffres-forts,
Les honneurs et les carats,
Mes clés, mes remords,
Je les donne à qui voudra
Contre un peu de ces temps-là.
Un bout de tapis,un canapé là
J'avais pas de li,y'avait pas de draps.
Squatter pour les nuits,l'incruste aux repas,
J'avais des amis,mais pas de toit.
Je t'échange de l'or
Contre un peu de ces temps-là.
Des îles aux trésors,les honneurs et les vivats,
Mes clés ,mes remords,
Je les donne à qui voudra
Contre un peu de ces temps-là.
(Merci à Céline Gaboriaud pour cettes paroles)