Au firmament paumé,
aux crevasses sans fond,
aux rigoles desséchées,
aux précipices sans nom,
je m’en irai,
parce qu’aux sommeils trop longs,
aux morphines sans douleur,
au réveil des saisons,
aux alcools sans couleur,
je m’enivrais,
aux auréoles rougies,
aux cendres de la raison,
aux anges non repentis,
aux cornes de mes démons,
je brulerai,
je brulerai ton nom, j’enivrerai ton âme et je mourrai moins con juste de t’avoir fait mal,
je crierai dans nos rues, je maudirai ma mère, de n’avoir jamais su, jamais su comment te plaire !
mais je ne t’en veux plus, je regarde le soleil, sans y perdre la vue, comme ça,
mais je ne te vois plus, non, non, non, non et plus rien n’est pareil, je suis bien, qui l’eût cru ?
aux rancunes assassines,
aux rancœurs malheureuses,
aux grands cœurs se dessinent des femmes malencontreuses,
mais qui saura, qu’au fond d’tes yeux noircis, non,
qu’aux cercueils endeuillés,
qu’aux martyrs maudits,
de n’être jamais aimés,
tu finiras, sans rancune chérie, non,
sans rancœur et crois moi qu’au royaume où je vis, il n’y a de roi que moi…
et tu verras, tu verras roturière, tu hurleras tes nuits,
et tu sauras ma chair, tu sauras qui je suis,
tu crieras dans nos rues,
tu maudiras ta mère de n’avoir jamais su, jamais su comment me plaire !
mais je ne t’en veux plus, car je suis le soleil, et t’y perdras la vue, tu vois !
mais tu ne me vois plus, non, non, non, non, mais une femme pareille, une femme comme toi, ne l’aurait jamais cru…
mais je ne t’en veux plus, car je suis le soleil, et t’y perdras la vue, tu vois !
mais tu ne me, non, tu ne me vois plus, et plus rien n’est pareil, je suis bien, qui l’eût cru ?
(Merci à Emilie Dub's pour cettes paroles)