Из альбома: Méli‐molo

À l’aube m’en allant promener
Cherchant à faire l’habitude
Une jeune fille se mit à chanter
Apaisant ma solitude
La nuit tombe la forêt s'éveille
Chatouillant mes orteils
Les branches m’indiquent le racourci
Pour esquiver l’ennui
J’laisse les chemins
Qui mènent nulle part
Pour la déesse
Du sentier étroit
Dans un rythme qui accélère
Le sol tremble d’impatience
Comme si tous les sons de la terre
S’unifiaient en une cadence
Je pénètre dans une caverne
Et un bonheur m’enveloppe
L’amour et la jouissance
Sur une même scène
Mêlée aux cris qui s’emportent
J’laisse les chemins
Qui mènent nulle part
Pour la déesse
Du sentier étroit
La déesse dans sa nudité
Ma révélé un secret
Pour être aimé il faut aimer
Comme un prophète le disait
Elle craint que je quitte le sentier
Et que le bonheur m’endorme
Elle sait que je suis habité
Par le mal qu’engendre l’homme
J’laisse les chemins
Qui mènent nulle part
Pour la déesse
Du sentier étroit
J’entre dans un temple
L'écho s’adresse à moi
Il décrit le sentier
Comme une illusion remplie d'émoi
Il Prêche la vengence
Soulève la colère
Méprise la romance
J’laisse les chemins
Qui mènent nulle part
Pour la déesse
Du sentier étroit

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